dimanche 23 mai 2010

Long week-end et camping dans le Nord

Pont de 4 jours oblige... Nous voilà donc partis camper à Pouebo puis Poingam, dins ch'Nord.

Beau temps, moustiques et matelas crevé étaient au rendez-vous.

Nous partîmes 9 et par un prompt renfort... on a fini à 21 (dont 6 enfants). Le campement ressemblait un peu à celui des Enfants de Don Quichotte, la Seine et les SDF en moins, mais au niveau de l'alignement des tentes, on était raccord.


Une tripotée donc, qui s'est retrouvée là-haut dans un seul but : le raid d'Arama. Suite à d'intenses tractations, Yvan a parcouru les 7 km du mini-raid et a fini dans les 30 premiers (sur 60), pendant que je gardais la marmaille au camping (marmaille composée notamment de deux paires de jumelles... imaginez l'exploit!).

Au retour, nous sommes passés par la Piste Maudite : la Mérétrice qui va d'Arama à Ouegoa, fameuse piste où il ne faut aller qu'en 4x4 par temps super sec. Les petits, fin adaptés, ont fait une partie de celle-ci devant nous, dans la benne du ick-up d'Orion, avec Catherine et leur fille de 18 mois. Ca secouait dans tous les sens, ils bouffaient de la poussière sous un soleil de plomb... ils étaient morts de rire!... "C'était choc !", dixit Blanche en descendant.










Vacances !

Ca y est ! On les attendait, les voilà, ces 15 jours !
Au programme : descente à Nouméa pour faire chauffer la carte bleue, traversée de la chaîne à cheval, dodo, sieste, lecture... Le bonheur !... si la pluie cesse...

Les filles ont fait leur spectacle de la fête des parents à l'école. L'an dernier, c'était Disco et paillettes. Cette année...
Allez voir la vidéo !!!



mercredi 5 mai 2010

Pour le mécréant qui se reconnaîtra

Bien sûr qu'on en mange, du cerf, à Poindimié!
Y a même une prime pour les chasseurs qui rapportent la preuve du crime (mâchoire) : prime d'environ 8 euros... et ça, ça motive, hein!
Sinon, on achète des brochettes (de cerf) sur les stands du bord de la route, dans les tribus qu'on connaît (ou pas d'ailleurs). Ca nous arrive de les ramener à la maison, mais aussi de les manger sur place : hop, on sort la natte, hop on s'installe à l'ombre, hop un coup d'anti-moustiques et en avant!
Ils les vendent avec une sauce ketchup-maggi-oignons, piquées dans un bout de pain, les brochettes.
On en a même fait l'an dernier pour les vendre à la kermesse du collège... C'est dire si nous sommes familiers de la bête à bois!
On s'adapte, les gars! On s'adapte!

Questions pour un champion

Petit 1) constellation d'Orion... ça, c'est fait

Petit 2) le wake-board

Soulignez le titre en rouge et sautez une ligne.

Le wake-board est une planche munie de chausses, sur laquelle le sportif (oui, je sais, je parle d'Yvan) tente lamentablement de fendre les flots dans une position ridicule, en tenant un palonnier fermement des deux mains. Il est tracté par un bateau à moteur qui essaie de le semer...

Je ne m'attarderai pas sur la laideur desdites chausses (exemple de prétérition... J'vais m'gêner!), mais ce sont l'équivalent de chaussures de ski. Imaginez-vous donc un sportif (ou bien Yvan... Mouahahah!!! Ouh, que je suis méchante!) affublé d'un maillot de bain moulant, chaussé de sortes de Moonboots, pour évoluer (plus ou moins) sur l'onde...

Petit détail qui tue : les doigts de pied aussi sont apparents...

Le sportif porte également un gilet, à peine moins épais qu'une stab' (gilet de plongée sous-marine), et laisse quant à lui apparaître le nombril boudiné...


Petit 3) illustration en images

Pour le mécréant


La preuve scientifique pour Pierrick : OUI, on VOIT Orion d'ici aussi!
Nan, mais, des fois...!

lundi 3 mai 2010

Ce matin, un lapin a tué un chasseur

C'est officiel : Yvan se caldochise grave!
Pour les ceusses qui seraient pas au courant, il s'est acheté un wake-board. Bon, c'était un signe avant-coureur... Mais je n'y ai pas pris garde.
Mais là, c'est certain !
Samedi matin, à 4 heures (oui, ami lecteur, 4 heures du matin... Sois un peu à ce qu'on te dit!), après une petite soirée sympa à base de 4 amis et une fondue savoyarde (et je sais que vous compatissez) qui se termina à 1 heure...
Après 3 heures de sommeil donc (oui, ici aussi je continue "Les chiffres et les lettres"), Yvan a suivi Orion (un pote, pas la constellation! Il n'était pas bourré!) dans la vallée de la Tchamba, pour une petite balade au lever du soleil. Petite balade bucolique ? Certes... mais surtout un gros carnage!
La balade bucolique au demeurant avait pour but : buter du cerf !
Je vous laisse imaginer Yvan, débarquant en short, chaussures de randonnée, sac au dos avec bouteille d'eau d'1,5l. Normal, me direz-vous. SAUF que Orion et son pote Nelson (propriétaire de la propriété... c'est-à-dire une bonne partie de la vallée en fait) sont arrivés pieds nus parce que "Lôngin, sinon tu fais du bruit pour le gadin, et y t'ôntend et y démarre (NDLR : il t'entend et il se casse direct) et pis là là"
Yvan proteste, il n'enlèvera pas ses chaussures parce que, bon, quand même c'est des broussailles partout... Il s'avance avec son sac à dos : "Ben là... La bouteille, elle fait floc floc, alors ça fait du bruit pour le gadin, et y..." (vous connaissez la suite). Yvan sacrifie sac à dos et bouteille.
Et les voilà partis... Orion et Nelson dégomment un cerf et une biche.
Le problème, c'est qu'il faut les ramener. Méthode fin typique : on vide le cerf sur place, on lui coupe la tête qu'on laisse dans un arbre, on coupe les tendons de l'équivalent de nos chevilles pour y passer les pattes avant ("ça fait comme un sac à dos, tu wois"). Et en avant pour la redescente, avec passage du creek (NDLR: petit cours d'eau), 50 à 60 kg de bidoche morte sur le dos... Bidoche qui se vide peu à peu sur le porteur bien sûr... c'est plus drôle...
A 12h30, je vois Yvan passer la porte de la maison, casquette sur la tête et en slip. Les fringues, je crois que je vais les enterrer dans le jardin, parce que le sang coagulé... ou j'intente un procès pour publicité mensongère à Ace délicat...
Orion est revenu en fin d'après-midi avec une patte arrière et a découpé dedans à l'opinel. Frais comme un gardon, l'Orion! Le lendemain à 7 heures, il est parti courir 19 km dans les collines, comme ça, pour se dérouiller... Lônculé, c'est Big Jim, le mec!

La routine habituelle, quoi !

Cours, copies à corriger, enfants, repas, copies à corriger, dodo, cours........
Nous entrons dans la période fatidique des conseils de classe, période où le prof pris de panique constate qu'il n'a que 212 notes pour le trimestre et que les 18 paquets de copies à corriger ne le seront pas dans les trois jours, à moins de ne plus dormir, de ne plus manger, et de ne plus avoir d'enfants à la maison ni de mari pendant quelque temps...
Je suis un peu over-bookée, là...
Et puis, cette année, j'ai Doui! Doui, l'élève des Instructions Officielles, le monstre mythologique, celui que tu penses ne jamais croiser puisque c'est l'être imaginaire décrit dans les Programmes Officiels, celui qui apprend tout comme il faut, année après année, minute après minute... Celui qui assimile le mille-feuilles indigeste (une couche de maths, une couche de français...).
Celui à cause duquel tu révises tous tes cours comme un malade, avec l'impression de passer un oral de concours. Celui qui, sans y penser, te posera la question de la mort qui tue sur l'étymologie du premier mot qui l'interpelle, ou qui te lancera : "Madame, le conditionnel présent, il exprime un futur dans le passé, non?" sous les regards bovins de tous les autres qui n'ont toujours pas compris la différence entre "a" et "à"...
Dans sa première rédaction, il avait écrit : "Je demeurai interloqué". J'ai écrit dans la marge: "Moi aussi..."