samedi 20 mars 2010

Agoraphobiques, ceci est pour vous

Mongkok, quartier des Triades chinoises de Hong Kong, des computer centers (où le computer est plus cher qu'à Carrefour), des magasins de tout et surtout de n'importe quoi.... mais surtout quartier des passants qui passent !

vendredi 19 mars 2010

Emploi du temps de ministre

Dé-bor-dé !
Certaines bonnes âmes songent même fortement à contacter la SPANC (Société Protectrice des Animaux de Nouvelle Calédonie... un jour il faudra que je vous explique les acronymes d'ici).
Bidule, après ses mésaventures à Koumac, dans les brousses, avait tellement maigri qu'il devait peser 1,5 kg sans mentir. Il était maigre à faire peur et on avait vraiment un moment d'hésitation avant de le caresser ; on sentait bien son squelette. J'ai même renoncé à prendre des photos de lui !
Mais, comme il a retenu la leçon, et comme il a eu très peur lui aussi, le Bidule alias Bid-Bid-gras du bide n'a jamais aussi bien mérité son surnom... Il faut dire qu'il a une hygiène de vie et une discipline très strictes.

Journée-type du chat fou :
7h : lever une heure après tout le monde,
miaulements intensifs et frottage dans les jambes de quiconque passe à 50 cm du frigo,
lait frais
réclamation n°1 pour des croquettes
coucher pour une petite sieste jusqu'à 12 h
12 h 30 : déjeûner (menu commun avec les humains mangeant à sa table)
réclamation n°2 pour des croquettes
13h-16h : sieste
16h-18h30 : échappée sur la terrasse loin de l'agitation ambiante
18h30-19h : réclamations diverses et divers pièges entravant le bon déroulement de la préparation du repas
20h-23h : depuis la table de la terrasse, surveillance active des lézards, papillons de nuit, insectes divers et des mouvements des voisins sur le parking
23h : dernière sommation pour l'obtention de croquettes et d'eau propre
23h30 : coucher

La nuit dernière, vers 1h du matin, j'ai dû me lever pour chasser un chat blanc inconnu en train de lui bouffer ses croquettes dans sa gamelle... Bidule ne s'était pas réveillé... ça se passait à 2m de lui...
Vie de chat !

Qui c'est qui pète la forme ?

Ouais, moi ! Gagné !
Après 6 jours de galère, bonne nouvelle : la dengue, ça passe un jour !
J'ai donc repris le chemin du collège, cartable au dos, devoirs faits (modulo 2 paquets de copies à corriger encore), crayons bien rangés dans la trousse... et en avant, Guingamp ! Une petite reprise un vendredi !
Mes chers élèves étaient bien sûr ravis, eux qui s'voyaient déjà ("en haut de l'affiche" ? Mais non !) en week end depuis lundi. Donc "Madame, tu avais pas dit à nous que tu es là !" (oui, j'ai du boulot, question maîtrise de la langue française).
Mais on a, d'un commun accord avec moi-même, fait cours, vaillamment avec un reste de mal de dos et un retour de mal de crâne.
Le but n'étant pas de faire pleurer dans les chaumières gauloises sur le sort de ces pauvres profs expatriés en outre-mer, je vous rassure tout de suite : c'est les vacances dans 2 semaines !!! Je sais, ça énerve... Qui a dit : "Tiens, la dengue, bien fait !" ? Méfiez-vous, j'suis prof, moi les meneurs, j'les repère et j'les brise !

lundi 15 mars 2010

C'est bon pour le moral

Aaaaaaaaaaaah ! Lifou !









J'ai testé pour vous

la din-din-din-din dengue
(ici, ami lecteur, il te faut imaginer la musique de Daddy Nuttea, parce que mes compétences en téléchargement légal ou pas s'arrêtent là)
Je ne portais même pas de mini-short (je te dis d'écouter la chanson!)
mais LA moustique m'a choisie !

La dengue, ça fait mal. Comme une grippe. Ou une crise de palu. Enfin, un truc contre lequel tu ne peux rien faire.
A l'hôpital, après examen, on m'a filé une pôv' ordonnance de doliprane, 4 jours d'arrêt de travail et roule ma poule !

Je traîne donc depuis samedi ma carcasse du lit au canapé, en marchant comme au bon vieux temps du lumbago (de quand les filles étaient petites, et qu'on se le repassait, ce bon vieux mal de dos, un coup Yvan, un coup moi, un coup Yvan... Z'avez compris le concept!)

Donc il n'y a rien à faire, sauf me protéger des moustiques, parce que, si l'un d'entre eux me pique et pique quelqu'un d'autre, crac ! je lui refile la dengue, à cet autre-là!
C'est d'ailleurs pour ça que je suis évincée de mon travail (mais pas de ma famille, hein, la famille peut la choper, la dengue!)...
Prophylaxie quand tu nous tiens !

Du coup, Sacha a ressorti de derrière je sais pas où, un travail de CE1 de l'an dernier sur "Eliminons les gites larvaires"... J'ai bien cru qu'il allait proposer mon immolation par le feu sur notre micro-terrasse... parce que la dengue, c'est graaaaaaaaaaaaave !

Pour l'amadouer, j'ai usé de pédagogie avec un argument-massue, la bonne vieille démonstration : le bon vieux syllogisme! "Si j'avais la dengue hémorragique, je me viderais de mon sang. Or,je ne me vide pas de mon sang. Donc, ce n'est pas la dengue hémorragique", mon chéri !

Preuve que je suis fatiguée : je n'ai même pas profité de ce moment idéal pour lui faire un petit point de cours (dans l'optique "Superchampions chez Julien Lepers") sur Socrate, sur la rhétorique ou sur la différence entre syllogisme et sophisme...
Même pas...

Ca crève, la dengue.
Saloperie de moustique!

vendredi 5 mars 2010

Faire-part

Simon est né aujourd'hui !